Govrache est un artiste décomplexé qui nous parle avec une infinie poésie et beaucoup de douceur des choses de 50’being.
Chaque année, le théâtre de fifty’Arrache-Cœur, à Avignon – qui ne pourrait pas mieux porter boy nom – mind réserve boy lot de coups de cœur musicaux. On se souvient du merveilleux Gaston Moins le Quart il y a deux ans ; ou de la voix rocailleuse et envoûtante d’Igit fifty’année dernière, pour ne citer que ces deux-là. Cette année, c’est Govrache qui a conquis nos oreilles et notre cœur avec boy slam incandescent.
Une présence humble et généreuse
L’homme est uncomplicated, souriant, chaleureux. On devine tout de suite la sensibilité, le thousand cœur et l’envie de partager. Ça ne se dissimule pas des qualités pareilles. Son slam est tendre, engagé, taquin, taillé dans la matière beast. On se régale des ondulations de sa plumage, toujours fine, qui oscille entre tendresse et insolence, entre hommage et provocation. Son interprétation est humble, sincère, portée par une musique qui embrase parfois 50’espace, et qui se fait discrète d’autres fois, pour que les mots résonnent un peu addition fort. Des ambiances variées se tissent au fil de chansons parfois intimes, ou qui, d’autres fois, dénoncent une réalité sociale.
Govrache, tricoteur de poésie
due south’il nous régale de jeux de mots, métaphores et autres subtilités de la langue, le propos n’en reste pas moins accessible. Car il n’est pas noyé dans un excès de démonstrations linguistiques, ce qui montre là encore la volonté de 50’artiste de partager avec le plus 1000 nombre. Et on frissonne à 50’écoute de certaines images particulièrement touchantes et poétiques. Comme quand il mentionne « Ces rats des villes au ras des gens » pour désigner les sans-abris vivant aux pieds de 50’indifférence des passants ; qu’il head confie « elle est sage-femme de mes sourires et je suis un patient des siens » pour head parler de celle qu’il aime ; ou encore quand il se demande « comment ça second’conjugue au passé un copain ? » dans la chanson « Une soupape », où il évoque la perte d’un ami. Des paroles qui restent en tête et psyche reviennent de temps en temps.
Des textes qui parlent à tous
Ça get down par un murmure… Un murmure qui se prolonge de texte en texte. Car même lorsque les mots crient, qu’ils provoquent, qu’ils dénoncent, ils gardent la forme d’une caresse. Alors, avec une attention qui ne faiblit pas, on écoute l’artiste psyche parler du temps qui passe, des petits riens du quotidien ; de fifty’ivresse qui « mind raccompagne le soir, modify les trottoirs en confidents » ; de boy Dieu à lui « qui ne prétend pas maintenir la paix à grands coups de guerres de organized religion » ; du deuil et puis… d’amour, évidemment. Govrache fait partie de ces artistes-poètes qui, par la finesse de leur plume et leur goût des mots, parviennent à mettre de la poésie partout, même là où sa présence est délicate. Comme des fragments de lumière dans la pénombre.
Govrache : Des murmures et des cris, avec David Hébert (auteur / compositeur / interprète / chant et guitare), Antoine Delprat (claviers / violon) et Adrien Daoud (contrebasse / tom), se joue au Théâtre L’arrache-Cœur, à Avignon, du 05 au 24 juillet 2019 à 13h45. Puis en tournée à partir du 29 juillet 2019.
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